Périple au Japon

Odaiba, dans la baie de Tokyo, est une île artificielle construite pendant le 19ème siècle pour protéger le Japon. Elle abrite aujourd’hui des bureaux, des hôtels, des centres de loisirs, des parcs et des musées.

Pour se rendre sur l’île d’Odaiba, il faut emprunter un métro aérien automatisé, la Yurikamome, qui passe entre les buildings de Shimbashi puis traverse le Rainbow Bridge, un pont suspendu. Pendant le trajet jusqu’à Odaiba, on a une superbe vue sur la ville et la baie de Tokyo.

Une fois arrivés sur l’île, nous débutons notre visite par Palette Town, un gigantesque complexe qui abrite un centre commercial sur 3 étages, des attractions, des restaurants, et une grande roue parmi les plus imposantes du monde. L’intérieur du contre commercial a des airs d’Italie…

Depuis l’île d’Odaiba, nous avons une belle vue sur la baie de Tokyo et sur la ville de Tokyo. Et sur New-York… ou presque : une réplique de la statue de la liberté (en plus petite) est installée dans un parc, devant le bord de mer.

La nuit tombe. Nous nous offrons un petit coucher de soleil sur le Rainbow Bridge (au loin, on peut apercevoir la Tokyo Tower).

Ce matin, nous nous rendons dans le quartier d’Harajuku pour visiter le sanctuaire Meiji-jingū, au coeur d’un grand parc, en plein milieu de la ville. C’est un endroit très connu des japonais et des touristes, ce qui explique qu’à 9 heures du matin, il y ait déjà tant de monde.

Le gigantesque torii en bois de l’entrée et l’allée principale :

Sur le chemin, on aperçoit sur le bord un empilement de tonneaux de saké : ce sont des offrandes qui ont été faites au temple.

…et des offrandes de vin de Bourgogne aussi !

Quelques photos prises sur la suite du chemin : des lanternes japonaises en pierre (ishi doro) et le deuxième torii d’entrée, orné d’une fleur dorée.

Juste avant l’entrée dans l’enceinte du sanctuaire, on trouve la fontaine de purification : il faut se laver les mains et la bouche avant de pénétrer dans le sanctuaire.

Nous arrivons (enfin !) au sanctuaire. Devant nous, une procession de moines retournent au sanctuaire après avoir célébré un mariage (nous arrivons trop tard ! ).

Au centre du sanctuaire se trouve un arbre entourée d’un tableau où sont accrochées des petites tablettes en bois avec des inscriptions dessus : ce sont des ema, sortes de petites prières offertes au temple pour obtenir l’accomplissement d’un souhait. Elles seront offertes à Mikesai, la cérémonie quotidienne, et les voeux et prières seront transmis par les moines.

Pour finir, le « coeur » du temple, l’endroit où les fidèles viennent prier (photos interdites). À la sortie, une femme japonaise en costume traditionnel descend les marches.

Quartier d’Asakusa. À la sortie du métro, nous arrivons dans une grande artère pleine de monde. Le long de la route se trouvent des voitures à bras (appelées rickshaws), sorte de carrosse tiré à main d’homme.

Nous arrivons devant la porte monumentale Kaminarimon, première porte d’entrée du temple Sensō-ji, qui donne accès à la grande allée principale. Il y a vraiment beaucoup de monde et ça en devient difficile de circuler, et encore plus de prendre des photos.

Après cette allée truffée de touristes de toutes nationalités (on a croisé d’autres français ), nous arrivons devant la deuxième porte, Hōzōmon, qui ouvre sur l’enceinte du temple.

Sur la gauche, une pagode à cinq étages nous surplombe.

Malheureusement, il y a beaucoup trop de monde et nous nous empressons d’écourter la visite. Nous aurons l’occasion de visiter d’autres temples dans la suite de notre voyage.

Après être passés à Akihabara, nous avons pris le métro. C’est super compliqué, il y a plein de lignes, et peu de plans d’ensemble pour se repérer (ne pas oublier son petit plan dépliant, comme nous aujourd’hui). Nous arrivons enfin à la station d’Otemachi, devant les jardins du palais impérial. Vincent n’était pas trop motivé, mais j’estimais que c’était une visite incontournable lors d’un séjour à Tokyo.

Après avoir franchi la porte majestueuse, nous entrons dans l’enceinte du parc du palais. Tout au long de notre promenade, nous croisons des fontaines, des pierres gravées, des anciennes maisons de gardes samouraïs…

À la vue des grand buildings du quartier d’affaires de Marunouchi au loin, le contraste est énorme avec le palais impérial, qui semble tout droit sorti d’un film de samouraïs.

Le jour J se rapproche à grands pas, et dans un mois, nous décollerons de Paris pour rejoindre Tokyo, presque 10 000 kilomètres plus loin.

Depuis quelques jours déjà se pose la question de notre programme touristique : que voir au Japon ?

Le Japon est une terre de contrastes, entre modernité et tradition. Ainsi, l’on peut croiser à quelques dizaines de mètres des plus grands gratte-ciels de la ville un petit temple traditionnel entièrement en bois, au cœur d’un superbe jardin. À Tokyo, il y en a pour tous les goûts.

Nous allons séjourner au centre de Tokyo pendant 18 jours, ce qui va nous permettre de vadrouiller aisément dans la mégapole pour la visiter (presque) de fond en comble. Mais, chose importante, le réseau ferroviaire étant extrêmement bien développé au Japon, nous allons également pouvoir faire quelques escapades autour de Tokyo comme Nikkō, petit village avec son sanctuaire et ses temples (classés au Patrimoine Mondial UNESCO) ou Yokohama, deuxième ville du Japon, et son important quartier chinois.

Bien sûr, ce ne sont pas les guides touristiques qui manquent, et j’en ai moi-même fait ma petite collection depuis mon premier voyage au Japon en 2006 (Lonely Planet, guide vert, guide Evasion…). Mais ce qui m’intéresse le plus c’est d’errer au hasard des rues, tomber sur des choses insolites, et faire des clichés originaux. Le déjà-vu (et revu) ne m’intéresse pas !

À voir comment nous allons pouvoir concilier nos envies, car Émeline n’est jamais allé au Japon, et il faudra tout de même passer par les incontournables de Tokyo, comme le Sensō-ji, la Tokyo Tower, Shibuya Crossing, Omotesandō, les gratte-ciels de Shinjuku West… nous aurons évidemment l’occasion vous présenter tout ça, avec photos et vidéos, lorsque nous serons sur place !

J’ai aussi découvert récemment le livre Tokyo Itinéraires qui a l’originalité de proposer des circuits dans Tokyo sous forme de thématiques : le Tokyo fashion, Tokyo délices… il y a là matière à nous inspirer.

Nous allons définir les grandes lignes de notre périple avant de partir, pour le reste, on verra sur place, au gré de nos envies et… de la météo !