Périple au Japon

Ameya Yokocho (ou Ameyoko) est une rue marchande très connue qui longe la voie ferrée et qui s’étend sur les quartiers de Ueno et d’Okachimachi. On y trouve des produits alimentaires (poisson très frais, épices, thé, etc.), mais aussi des vêtements, chaussures, montres à des prix très intéressants, du fait de la forte concurrence au sein du marché.

Les échoppes s’alignent le long de la rue, dont une moitié est construite sous les voies ferrées qui passent à quelques mètres du sol.

Après notre matinée de dur labeur, nous décidons de nous arrêter dans un petit restaurant de ramen (soupe de nouilles, qui est en fait un plat d’origine chinoise) dans une petite rue entre Ueno et Okachimachi. Concept original : à l’entrée de ce restaurant se trouve une sorte de distributeur où il suffit d’appuyer sur un bouton avec la photo du plat désiré pour commander. Cela sort un petit ticket imprimé qu’il faut ensuite donner au cuisinier.

Après quelques minutes d’attente, notre repas est servi : un énorme bol de ramen. Miam !

Difficile de manger les ramen avec les baguettes quand on n’a pas l’habitude !

Après être passés à Akihabara, nous avons pris le métro. C’est super compliqué, il y a plein de lignes, et peu de plans d’ensemble pour se repérer (ne pas oublier son petit plan dépliant, comme nous aujourd’hui). Nous arrivons enfin à la station d’Otemachi, devant les jardins du palais impérial. Vincent n’était pas trop motivé, mais j’estimais que c’était une visite incontournable lors d’un séjour à Tokyo.

Après avoir franchi la porte majestueuse, nous entrons dans l’enceinte du parc du palais. Tout au long de notre promenade, nous croisons des fontaines, des pierres gravées, des anciennes maisons de gardes samouraïs…

À la vue des grand buildings du quartier d’affaires de Marunouchi au loin, le contraste est énorme avec le palais impérial, qui semble tout droit sorti d’un film de samouraïs.

…au milieu de la ville. Ce matin nous avons décidé de partir à la découverte du quartier de Ueno. Nous avons commencé par faire une petite balade dans le parc de Ueno. Au détour d’un petit chemin, nous avons trouvé un petit temple que nous avons mitraillé de photos, et oui il faut bien de la matière pour ce blog ! Après un petite descente sous les torii, nous sommes passés devant une statue d’un écureuil (ou serait-ce un renard ?) bizarrement habillé, et devant un « arbre » avec des petits bouts de papier noués accrochés dessus.

Après information, il s’agit d’omikuji, des prédictions écrites sur des bandelettes de papier que l’on tire au sort. Si la prédiction est mauvaise, on accroche alors le bout de papier à un arbre, en faisant un nœud.

Une fois ce petit temple passé, nous somme arrivés à l’étang. Une énorme pierre gravée au nom du lac orne son entrée. Pendant que je la prenais en photo, un gentil mais très collant SDF est venu nous raconter toutes sortes de choses que je n’ai pas comprises. Bien sûr, Vincent faisait celui qui comprenait, mais je le soupçonne de ne pas tout avoir saisi.

Ce parc est magnifique, et chargé de spiritualité. Lorsqu’on s’y promène, on a presque l’impression que la vie agitée de la mégapole s’est arrêtée le temps d’un instant…

Nous n’avons pas eu le temps de poster des photos hier, alors voici une vue de l’extérieur de notre hôtel, juste en face de la gare JR Shinagawa :

Et quelques vues de l’intérieur… petit mais confortable et suffisant. La salle de bain ambiance « navette spaciale », et ses WC futuristes (on n’a pas encore testé toutes les fonctions ).

Et pour finir, voici le paysage (urbain) que nous voyons depuis la fenêtre (vous remarquerez que nous sommes juste en face du building Canon ).

Dès la descente de l’avion, je fût totalement dépaysée, presque perdue. C’est chaud après dix heures de vol et un décalage horaire de malade (7 heures), d’arriver dans un pays où tout est différent. Mais ce n’était encore qu’un aperçu de la différence de culture entre nos deux pays…

Ici, pour moi, tout est nouveau, à commencer par le train : les sièges changent de sens tout seul en fonction du sens de la circulation ! Les ascenseurs et les escalators parlent (dommage que je ne comprenne rien à ce qu’ils racontent ).

Autre chose surprenante : les trottoirs de certains quartiers sont totalement non-fumeur, le fumeur est toléré dans de petits espaces fumeurs !

…alors même qu’il y a des distributeurs de clopes à chaque coin de rue.

C’est mercredi, il est 9h30, notre avion vient d’atterrir sur le sol japonais sans trop de problème. Nous arrivons au terminal 1 de l’aéroport de Narita (excusez-nous pour le manque de nouvelles depuis hier, mais nous n’avons pas trouvé de connexion Wifi à Copenhague).

Une petite vue sur le mont Fuji dès l’arrivée… okay, c’est une blague !

Le temps de changer quelques euros en yens (encore…), et nous voilà embarqués à bord du Keisei Skyliner qui va nous mener tout droit au cœur de Tokyo en 62 minutes à peine (après 13h de voyage, ce n’est finalement pas grand chose).

Ultime étape de notre voyage aujourd’hui : l’hôtel. Nous rejoignons notre hôtel à Shinagawa par la ligne Yamanote (sorte de métro aérien qui fait une boucle autour de Tokyo), en 20 minutes.